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Terreur dans mes roses est un poème de la fougue indécise. On va partout, et on se donne l’infini du choix, mais qui pour choisir ? Voir les roses et en être pétrifiés. Ici, tout est profond – et sans hauteur, et dévoilé.
Terreur dans mes roses Joseph Camiglieri Sabattier est un poème d’intensité et de paradoxe. Il évoque la fougue indécise, cette impulsion qui pousse à agir sans toujours savoir pourquoi. On va partout. On se donne l’infini du choix. Mais qui, vraiment, choisit ? Voir les roses, et en être pétrifié. Ici, tout est profond, sans hauteur, et pourtant entièrement dévoilé.
Selon Joseph Camiglieri Sabattier, la fougue est une force vive. Elle pousse l’homme à agir sans réfléchir ou à croire qu’il doit impérativement faire. Elle le mène à tout tenter, à tout effleurer, à désirer l’ensemble du monde d’un seul regard. C’est une énergie séduisante, mais qui finit par étourdir.
Cette fougue ne pense pas au futur, ou alors uniquement pour se projeter davantage. Cependant, le monde finit par s’imposer, et lui demande des règles, des limites, une structure. Cette tension est au cœur du poème. L’homme est confronté à la surcharge d’alternatives. Il ne sait plus choisir. Il s’impose des décisions qu’il ne comprend plus. Ces choix deviennent alors autant de formes de survie que d’abandon.
Dans le texte Terreur dans mes roses Joseph Camiglieri Sabattier, le personnage central court, doute, tente de tout goûter. Lorsqu’il parvient enfin à se fixer, il est déjà trop tard. Épuisé, il devient une voix mourante. Et pourtant, ce sont souvent les mourants que l’on écoute avec le plus d’attention.
Joseph Camiglieri Sabattier ne se contente pas d’écrire. Il sculpte la langue pour en extraire la matière vivante. Ses poèmes ne sont pas que des textes : ce sont des expériences sensorielles. Grâce à sa vision, il transforme la douleur et l’indécision en beauté brute. Sa poésie devient un espace où il peut se redéfinir, et mieux supporter l’inconfort de vivre.
Terreur dans mes roses : courrez le long des quais sans penser à la fin ; maintenant face à la légèreté de la liberté, paraît la pesanteur de l’alternative. À qui nos avenirs ?
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